A corps perdus
du poids des stéréotypes
Printemps 2011 à la galerie La Récréation, Montréal.
Dans un jeu qui a comme moteur une fascination pour le corps et pour ce qui est hors normes, je pose des questions qui se veulent d’étonnantes passerelles entre nos idées préconçues et la réalité.
Ce projet a pour but de prendre conscience des enjeux intellectuels et émotionnels relatifs au corps dans notre société en questionnant les codes et repères dans lesquels elle se complait.
Mes mondes névrotiques créés par la mise en scène de réalités sur-exagérées, permettent l’évocation des maux qui se cachent dans la chair et mettent en lumière les liens complexes et étroits qu’elle entretient avec l’esprit.
Refusant de réduire l’art à une parenthèse illustrative, je veux, par la monstruosité de mes personnages, bousculer l’attitude contemplative et passive qu’ont plusieurs devant une œuvre. Il ne suffit plus d’être présentable ou admirable pour être évocateur, ni indifférent à la différence. Il faut défier la dichotomie corps/âme et fouiller le tréfonds du champ de conflit chez l’homme.
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